Et voilà, après cette journée s’achève mon escapade japonaise. En effet, ce sixième jour à Tokyo était le dernier jour de visite de ce séjour en 2015. Enfin, du moins avant mon retour au Japon dans quelques années. Dans l’intervalle, le Parc Ueno a principalement été mon terrain de jeu, et j’y ai également fait plusieurs rencontres intéressantes.
Place au récit.
Découverte du Parc Ueno
Tout d’abord, rendons-nous donc du côté de Ueno afin de visiter son parc très populaire, avec ses jardins, ses musées, et aussi ses temples magnifiques. En plus, marcher à l’ombre des arbres dans une ambiance paisible a été une expérience très relaxante pour moi.
Par ailleurs, concernant l’historique du lieu, ce parc a été désigné en 1873 comme le premier parc du Japon. Et le premier site d’intérêt du parc est le Temple Toshogu, construit en 1627 selon la volonté de Tokugawa Ieyasu.
C’est donc là que j’ai passé le plus long de cette journée. D’ailleurs, un peu plus tard dans la journée, un autre moine bouddhiste m’a abordé. C’était donc le deuxième en 3 jours.
Il m’a d’abord posé quelque questions (si j’étais marié, si j’avais une famille, des amis, etc.). Puis il m’a demandé combien je pouvais faire comme don. Et donc, j’ai donné 5000 yens (35 euros environ) et j’ai reçu en échange un petit bracelet en perles, deux hologrammes, ainsi qu’une bénédiction.
En fait, plus je l’écoutais, et plus cela renforçais la conviction que le bouddhisme, ou, plus exactement, la philosophie qu’il véhicule, me va comme un gant.
Pédalo Relax sur le Lac Shinobazu
Ensuite, j’ai découvert un véritable écrin de tranquillité, en plein milieu de ce district de la mégapole japonaise.
En fait, il s’agit d’un lac assez petit, (de la taille d’un grand étang) sur lequel j’ai loué un bateau pédalo le temps d’une balade.
Pour l’anecdote, il apparaît souvent dans les histoires et les œuvres d’art. Là encore, après l’effervescence de la ville, c’est un véritable apaisement de naviguer parmi les lotus, les nénuphars, et les poissons qui viennent de temps en temps faire coucou.
Après, vu qu’il se faisait faim, j’ai remarqué un restaurant de sushis à emporter. Puis, sur un banc, j’ai déjeuné avec un chef d’entreprise Japonais. En fait, nous avons échangé en Anglais car il voulait pratiquer la langue afin d’améliorer son niveau (déjà très bon).
Du coup, il m’a posé des questions comme d’où je venais, ce que j’aime à Tokyo, pourquoi je visite la capitale nipponne, et ce que je fais dans la vie. Puis, il m’a précisé qu’il prenait sa pause déjeuner dans ce même parc, afin de profiter du calme et de la sérénité.
Et c’est à ce moment là qu’il m’a montré un des immeubles les plus imposants du quartier. Je lui ai alors posé la question pour savoir quel poste il occupait. Et il a répondu en me disant qu’il en était le propriétaire.
Comme quoi, même dans un pays aussi traditionaliste que le Japon, l’étiquette n’a parfois pas d’importance, lorsque nous voulons nous améliorer et rencontrer de nouvelles personnes. Et ça, c’est un bel exemple d’humilité dont nous devrions nous inspirer en France.
Visite du reste du district Ueno
Ensuite j’ai visité des petites rues typiques de ce district décidément très contrasté, avec ses musées, ses ambassades, ses bâtiments anciens et récents, à l’image de la capitale. Et en faisant le bilan, c’est vraiment ce mix équilibré entre le traditionnel et le moderne, cette image éclectique, ce melting-pot qui rend cette ville si attirante.
En Admiration devant les Temples, et Lèche-Vitrine dans le Quartier commerçant
Puis je me suis adonné à mon activité favorite, à savoir admirer les temples et flâner dans des petites rues commerçantes. Enfin, pour ce dernier repas, avant de recommencer cette expérience plus tard, j’ai dîné de nouilles Soba et d’un ramen avant de rentrer prendre un repos bien mérité.
En effet, je partais dès le lendemain pour la Nouvelle Zélande. Et vous pourrez suivre les récits de cette aventure dans mes prochains articles.
Comme d’habitude, voici le lien vers l’album complet sur Facebook