Comment Surmonter un échec ? Les 3 Points Importants à Connaître

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En France, la plupart des gens pensent qu’il est impossible de surmonter un échec. Pire encore, il serait extrêmement nocif, voir honteux d’en connaître un.

En plus, lorsqu’on analyse les chiffres, on se rend compte que la plupart d’entre-eux abandonnent après une tentative en moyenne. Or, comment apprendre sans connaître de revers ?

Pourtant, quelques personnes remontent la pente et parviennent au succès, grâce à 3 points importants.

C’est quoi au juste un échec ?

Tout d’abord, selon le dictionnaire Larousse, la définition d’un échec est la suivante :

Résultat négatif d’une tentative, d’une entreprise, manque de réussite ; défaite, insuccès, revers : Subir un échec.

Dictionnaire Larousse

Cependant, il existe bien d’autres définitions bien plus appropriées à la recherche du progrès, comme le démontre par exemple cette citation de Ford.

Et donc, pour surmonter un échec, si nous le voyions plutôt comme une occasion de faire mieux ?
Et donc, pour surmonter un échec, si nous le voyions plutôt comme une occasion de faire mieux ?

Du coup, pour apprendre à surmonter un échec, vous devez, en premier lieu, comprendre que vous avez le choix de la définition.

Et si vous envisagiez la défaite, temporaire, comme une expérience, une occasion d’apprendre, de faire mieux, plutôt que comme un arrêt brutal, et définitif ?

Oui, mais voilà …

La mentalité Française est-elle un écueil pour surmonter un échec ?

Dans les mœurs d’aujourd’hui, en France, il est mal vu de connaître un échec. Et ça ? C’est une (fausse) croyance catastrophique qui décourage bien des idées.

Par ailleurs, au niveau entrepreneurial, quand on regarde les statistiques, on s’aperçoit qu’environ une entreprise sur deux ne passe pas le cap des 6 ans d’existence (Source). Et pire encore, quand on pousse plus loin dans le temps, ce serait même 96 % des entreprises qui disparaissent après 10 ans.

Mais est-ce uniquement le cas des entrepreneurs ? Votre serviteur étant issu d’une formation comptable, a aussi constaté, sur le terrain, que, sur 80 étudiants en moyenne, seuls 3 finissent par atteindre le haut du panier. Ce qui signifie, en d’autres termes, un taux d’échec de … 96,25 % !

Ce que veulent nous faire croire ceux qui évitent de surmonter un échec

Ce que voudrait nous faire croire cette mentalité pour le moins rétrograde est ceci.

Attention, si tu échoues une fois, tu es un raté, un guignol sans aucune crédibilité et personne ne voudras jamais de toi (personnellement ou professionnellement).

Et ça ? Cela nous est martelé de manière insidieuse, notamment par l’éducation, ainsi que par certains individus. Ces derniers se complaisent dans cette fange, afin de justifier leur manque de résilience, ou simplement par jalousie.

Et donc selon ce principe tout pourri, il serait impossible de surmonter un échec, de conquérir sa liberté, selon ceux qui entretiennent (parfois à dessein) ce climat, arguant que « nous devons tous dépendre d’une structure » pour survivre.

Est-ce toujours vrai et immuable ? Pas si sûr …

Peut-on y voir un encouragement ?

Pourtant, dans la culture Française, un vieil adage datant de Napoléon nous rappelle qu’impossible n’est pas français. De plus, selon Marcel Proust « Il n’y a pas de réussite facile ni d’échec définitif.»

Selon Marcel Proust, il n'y a pas de réussite facile ni d'échec définitif. C'est donc un encouragement pour surmonter un échec.
Selon Marcel Proust, il n’y a pas de réussite facile ni d’échec définitif. C’est donc un encouragement pour surmonter un échec.

Par conséquent, cette dernière citation nous montre bien qu’un échec n’est pas un arrêt définitif. Et donc, à la condition de faire preuve de suffisamment de résilience, rien sinon vous-même, ne peut vous empêcher de construire votre avenir, ou de contribuer à ce qui est important pour vous.

De surcroît, cela n’a pas forcément un rapport avec vos compétences, votre savoir-faire, ou votre expérience. Mais cela a à voir, la plupart du temps, avec votre faire-savoir, c’est à dire le fait d’oser vous promouvoir, peu importe vos échecs passés.

Et heureusement, certaines personnes commencent à parler de l’échec dans leurs blogs, leurs contenus. Et donc, loin de s’en victimiser, ou de s’y complaire, elles le démystifie et s’en servent donc comme une force de rebond.

Enfin, sachez qu’à titre de comparaison, aux États-Unis, l’entrepreneur moyen connaîtrait bien plus d’échecs qu’en France, avant de finir par réussir. Effectivement, le premier recommencerait en moyenne 10 fois alors que dans l’hexagone ce serait à peine 1 fois.

Alors pourquoi ne pas, dès à présent, remplacer la croyance limitante « française » par celle-ci, finalement tout aussi Française, afin de surmonter l’échec ?

6 conseils pratiques pouvant aider à surmonter un échec

Concrètement, vous pouvez appliquer ces 6 actions de manière objective et pragmatique, à chaque fois que vous connaîtrez un échec.

Vivez à fond vos émotions

La première chose à faire est de vivre à fond les émotions associées à l’échec. Autrement dit, vous avez le droit d’être triste, en colère, déçu, déprimé, pendant les premiers temps. Puis vous serez amené à dissocier qui vous êtes de la situation. En effet, vous vivez un échec, mais vous n’êtes pas un échec.

Dressez un bilan objectif de la situation

Ensuite ? Et bien là encore, au risque de paraître cliché, il n’y a rien de sorcier. En effet, il s’agit de comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Par exemple, faites un bilan de compétences, et également des moyens et ressources employés.

Mettez en place des mesures efficaces pour surmonter un échec

En d’autres termes, vous allez revoir le plan, ainsi que certaines méthodes. Puis, vous allez déterminer quelques ajustements dans vos habitudes, et, si nécessaire, augmenter encore vos compétences. Du coup, vos résultats vont petit à petit s’améliorer. Parfois, il suffit de très petites rectifications.

Et plus rarement, il s’agit de faire quelques sacrifices supplémentaires, ou de grands changements inconfortables. Car, inutile de se voiler la face, cela arrive.

Sachez pourquoi vous faites ce que vous faites

Après, vous devrez vous rappeler pourquoi vous avez commencé ce projet, et quelle différence cela peut apporter à autrui, ainsi qu’à vous-même. Alors, prenez en compte tous les éléments en faisant une liste des pours et des contres.

Prenez votre décision

Du coup, là encore, vous aurez le choix. Soit vous déterminez que cela n’en vaut pas la peine, vous abandonnez (sans vous sentir coupable), et vous trouvez ensuite un autre projet plus aligné avec vos valeurs. Soit vous êtes profondément et intimement convaincu d’être sur le bon chemin, et donc, vous vous remettez en selle.

Passez à l’action pour surmonter un échec

Puis mettez-vous immédiatement en action en incluant les nouvelles données ainsi apprises par cet échec. De plus, acceptez que cela ne soit pas parfait. Car vous apprendrez encore tout au long de votre vie.

Enfin, rappelez-vous que nul n’est trop vieux ou trop malchanceux pour transformer sa vie en mieux. Alors donnez-vous le temps, et faites ce qu’il faut, en envoyant paître ceux qui voudraient vous faire renoncer.

Cet article vous a plu ? Partagez-le. Et racontez vos expériences d’échec en commentaire, dites ce que cela vous a appris, et pourquoi vous continuez.

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