Wellington, Nouvelle Aventure dans l’Ile du Nord, avec les lieux de la saga du Seigneur des Anneaux

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Wellington est vraiment un « must do » lorsque vous partez à l’aventure en Nouvelle Zélande. Autant vous dire que ce début d’exploration de l’Ile du Nord s’est révélé très enthousiasmant.

En effet, j’ai regardé par le hublot, pendant l’atterrissage mouvementé, et j’ai eu directement un aperçu de ce qui m’attendait.

Parce que le panneau façon Hollywood annonçait déjà la couleur.

Première exploration de l'Ile du Nord avec Wellington, alias Windy Welly
Première exploration de l’Ile du Nord avec Wellington, alias Windy Welly

Atterrissage dans le « Hollywood » Néo-zélandais

Dès ma sortie de l’avion, dans l’aéroport, les décors en mode Lord of The Ring confirmaient ma première impression. Et elle s’est encore accentuée en ville plus tard. En effet, comme vous pouvez le voir, ils ont vu les choses en vraiment très grand.

Wellington, la « Ville du Vent »

Après cet atterrissage turbulent, je me suis rendu compte qu’avec la traversée mouvementée de Bluff à Stewart Island, j’étais rôdé.

C’est d’ailleurs pour cette raison que le surnom de Wellington est Windy welly ou autrement dit, Wellington, la Ville du Vent.

En effet, cette ville doit son surnom au fait qu’il y souffle très souvent du vent assez fort, même s’il y a aussi de belles journées d’accalmies. J’ai la chance d’avoir fait mes visites en profitant d’une météo ensoleillée, plutôt calme, et estivale. Ce qui m’amène à la première étape.

L’ancien musée colonial : le musée Te Papa

D’abord pendant longtemps musée colonial, le musée Te Papa a été constitué en 1992 et officiellement ouvert en 1998.

Son nom néo-zélandais est Te Papa Tongarewa. Et sa construction soulève bien des polémiques et est en même temps une véritable prouesse technologique et architecturale.

Effectivement, certaines personnes redoutent et déplorent cette situation. Les trésors nationaux sont entreposés dans un bâtiment au bord de l’eau, et ce dernier est situé sur une faille tectonique active. A contrario, d’autres mettent en avant la solidité et la flexibilité de la construction, et saluent l’ingéniosité.

Lors de ma première visite, je n’ai pas pu le visiter entièrement, car je suis arrivé juste avant qu’ils ferment. Du coup, j’ai visité davantage la ville.

Qu’à cela ne tienne, j’y suis allé une seconde fois le lendemain, pour profiter de chaque étage ouvert au public et sa thématique associée. En effet, ce musée est bien plus grand et plus riche en infos que je ne l’avais imaginé.

Il déborde d’œuvres et d’informations, tant sur l’Histoire, parfois tragique, parfois heureuse, que sur la Faune et la Flore de Nouvelle Zélande.

Le Haka : un chant sacré !

Par ailleurs, j’y ai appris que les Maoris déplorent le détournement du Haka par l’occident. C’est en effet encore l’une des appropriations unilatérale par la vieille Europe, de leur culture.

En effet, ce chant est souvent repris à des fins commerciales. Notamment dans le sport de haut niveau. Or, c’est un chant sacré pour les Maoris qui n’apprécient pas du tout cette utilisation que l’occident fait de leur culture. Et c’est totalement compréhensible. …

Contribution de Peter Jackson

Le célèbre réalisateur a lui aussi contribué à rendre vivant ce musée.

En particulier concernant les effets spéciaux, de certaines reconstitution en vidéo et en immersion.

C’était le cas notamment pour la partie concernant la bataille des Dardanelles pendant la désastreuse campagne de Gallipoli en 1915 du moins, dans les vidéos de reconstitution et l’ambiance générale dans l’aile du musée consacrée à ce thème.

Visite de Wellington avec quelques curiosités intéressantes

Ensuite, je me suis promené dans la ville, qui, à ma grande surprise, regorge d’une ambiance bon enfant et festive. avec de petites rues très sympathiques, avec des boutiques pittoresques, des restaurants avec des clients enjoués et ravis, et beaucoup d’auberges de jeunesse.

Pour quelqu’un qui n’aime pas la ville, j’ai trouvé Wellington très humaine, même si c’est l’une des plus grandes villes de Nouvelle Zélande.

Le Mont Victoria et son point de vue imprenable sur Wellington

J’en avais entendu parler par mon amie et d’autres touristes dans la ville. Voilà pourquoi j’ai décidé d’entreprendre cette montée très facile au Mont Victoria pour profiter de son point de vue.

Effectivement, la vue panoramique sur la ville et la nature environnante mérite que l’on s’y attarde.

J’ai aussi rajouté des curiosités marrantes trouvées pendant ma montée vers ce lieu. Puis je suis rentré me reposer avant l’excursion programmée pour le lendemain.

Les Lieux de tournage du Seigneurs des Anneaux !

Cette visite guidée a été un des tournants majeurs dans mon aventure. En effet, quoi de plus passionnant que de suivre Bilbo, et plus tard, Frodon, dans leurs aventures ? Et d’être, par la suite, capable de reconnaître les lieux dans les films ?

Cela fait partie de ce que j’appelle mon expérience Lord of the Rings.

Concernant ces lieux de tournage du Seigneur des anneaux, voici ceux que j’ai eu la chance de visiter ou au moins d’approcher.

Le Gouffre de Helm et Minas Thirith

Le Gouffre de Helm, et Minas Tirith sont réalisés à partir de la même maquette. Cette ébauche est construite en partie avec de vrais décors, et en partie en utilisant une gravière.

Même si nous n’avons pas pu visiter, nous avons pu voir la gravière et comment ont été faits la maquette géante, et aussi les images de synthèse.

Ces dernières ont été créées par le Studio Weta Workshop (dont nous parlerons plus bas), en s’inspirant du Mont Saint Michel et de son homonyme anglais.

Isengard

Ensuite, nous nous sommes rendus à l’emplacement de l’une des deux tours du film éponyme, à savoir, Isengard. Cette dernière est construite entièrement en images de synthèse.

La rivière de la chute d’Aragorn

Nous nous sommes également arrêté au bord de la rivière où Aragorn se fait réveiller par son cheval, après sa chute vertigineuse, lors de son combat, ou il se retrouve avec le bras coincé dans le harnais d’un Warg dans le second opus.

Immersion totale à Rivendell

Arrivé au lieu qui représentait Rivendell dans la saga, les choses sont devenues différentes. En effet, nous avons eu droit à l’organisation d’un petit jeu de rôle grandeur nature.

L’équipe qui gère l’excursion a mis en scène ce JDR. Et ce dernier se déroule conformément à l’une des scènes de la communauté de l’anneau.

C’était à la fois marrant, très interactif, et fascinant. Je vivais une immersion interactive dans la Saga.

Je comprends maintenant mieux, avec la puissance qui se dégage de ces lieux, ce qui a inspiré Peter Jackson lorsqu’il a réalisé la trilogie (et plus tard, l’hexalogie).

Le sanctuaire de Zealandia

C’était un mélange entre musée historique, musée naturel et nature vivante. Là encore c’est une immersion totale dans la culture Néo Zélandaise.

C’est d’ailleurs ce que j’apprécie le plus : ils ne font pas que nous expliquer la culture, ils nous la font vivre à travers leurs yeux. Du moins pour qui sait regarder et être attentif. Et je dois vous avouer une chose : il y a quelques moments où je ne l’ai pas été.

Ce sanctuaire d’oiseaux et de nature vierge à 15 min de Wellington, Zealandia, mérite donc largement que l’on s’y attarde. Voilà pourquoi j’ai flâné dans le musée, et également dans l’espace naturel consacré à la faune. Il y règne un calme et une paix qui m’ont permis de me ressourcer.

Retour à Wellington : Visite des Studios Weta

Pour mon dernier jour à Wellington, j’ai visité les Weta Caves, aussi dénommé Studios Weta.

Pour la référence, c’est LE studio qui a produit le matos et les effets spéciaux digitaux pour la trilogie Seigneur des Anneaux, celle du Hobbit, Avatar, District 9, etc.

Pas de photos de l’intérieur du studio car c’est interdit. Mais je sais maintenant comment les films sont faits, et ça ? C’est excellent, et surtout c’est surprenant et cela montre qu’en faisant preuve d’ingéniosité, nous repoussons parfois très loin les limites de notre créativité.

Longue promenade aux Red Rocks

Ensuite j’ai été aux Red Rocks, pour découvrir un superbe endroit.

C’est ainsi que je me suis retrouvé sur un chemin balisé au bord de la mer, avec des phoques, qui regardaient avec étonnement l’ahuri entrain de les prendre en photo.

Quelques rares habitations se fondaient dans les paysages. Et ces derniers étaient à couper le souffle. Je marchais sur une belle plage tantôt de roches, dont certaines étaient effectivement d’un rouge étonnant, tantôt de sable.

Autant vous dire que j’avais encore cette impression d’être dans un autre monde.

Retour à Wellington : Oriental Bay

Et ensuite je suis retourné à Wellington. J’en ai profité pour aller à Oriental Bay. Ce lieu est une plage en pleine ville. C’est également dans ce lieu que j’ai tourné mes vidéos en rapport avec mon activité indépendante.

Anecdote : une personne m’a arrêter en pensant que je cherchais de l’or au bord de l’eau, car elle a confondu ma perche à selfie avec un détecteur de métaux. Cela m’a fait penser à cet adage qui dit que nous recherchons tous notre propre trésor, sans penser que, souvent, c’est en nous-même qu’il se trouve.

Pour terminer, je suis allé me régaler au Resto Indien, assister à un spectacle de rue très divertissant, et suis retourner à l’auberge de jeunesse pour y passer ma dernière nuit avant de me rendre à Taupo.

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