La première étape consiste à établir une liste de ce dont vous allez avoir besoin pour pratiquer votre affaire de marketing en réseau. Voici une liste des besoins les plus courants :
En premier lieu il y a le coût du produit ou du service que vous allez vous-même consommer ou utiliser régulièrement, chaque mois. Il est clair que vous devez être avant tout un consommateur satisfait et passionné du produit ou du service avant d’en parler autour de vous. Cela demande un financement.
Bien entendu entre également dans cette catégorie les packs de démarrage contenant en général un assortiment des meilleurs produits ou services pour permettre d’une part au distributeur de faire son choix du produit qui lui plaira le plus, et d’autre part de faire des échantillons qu’il donnera autour de lui.
En second lieu il y a le système que vous allez utiliser pour le parrainage. Pour ceux qui utilisent Internet il y a généralement :
– de la formation pour acquérir les compétences spécialisées : le coût dépend de votre degré de spécialisation en ce domaine, même s’il existe des formations gratuites ;
– un nom de domaine (entre 5 et 15 euros par an) ;
– un hébergement (entre 4 et 7 euros par mois, tout illimité) ;
– un autorépondeur (entre 12 et 15 euros par mois) ;
– un budget téléphonique, informatique, et Internet qui dépendra de votre utilisation : il faudra faire la part des choses entre ce qui concerne votre affaire de marketing en réseau et ce qui concerne votre vie personnelle, ou alors opter pour 2 lignes téléphoniques distinctes ;
– un budget publicitaire qui peut-être réduit au minimum voire même gratuit, avec les bonnes compétences.
La deuxième étape consiste à mettre cette liste sous forme de 3 tableaux à 12 colonnes (1 pour chaque mois).
Le premier comportera les dépenses, calculées mensuellement, auquel vous ajouterez, en tant qu’auto-entrepreneur (pour les autres statuts, se renseigner), un quart de tout ce que vous gagnerez comme commissions pour couvrir les cotisations sociales et les impôts.
Le deuxième comportera les recettes, c’est à dire vos commissions. Au fur et à mesure qu’elles grandiront, elles arriveront à un moment donné à hauteur de vos dépenses (c’est là que l’on parle de seuil de rentabilité ou d’autofinancement), puis les dépasseront.
Le troisième comportera la trésorerie budgétée c’est à dire le montant des recettes minorées par celui des dépenses, pour chaque mois.
Si ce résultat est négatif, il représente le montant qu’il vous faudra investir chaque mois pour faire tourner votre affaire de marketing en réseau.
S’il est de 0, votre seuil de rentabilité est atteint.
Et s’il est positif, c’est que vous gagnez effectivement de l’argent avec votre MLM 🙂 !
Très bon article Eric,
en effet beaucoup de personnes pensent qu’il faut payer pour gagner de l’argent mais faire du marketing de réseau c’est se construire une entreprise. Et ici les frais sont minces quand on voit le gain potentiel que l’on peut atteindre. Alors oui il se peut qu’on soit en négatif quelques mois, mais le début est toujours le plus long, avec l’apprentissage des compétences, la mise en place des sites etc Après l’effet de levier apparait et cela grandit de façon exponentiel.
Merci.
Merci Loïc. Tu as tout à fait raison l’investissement pour la construction de son entreprise et la création de son revenu complémentaire ou principal, est minimal en regard du potentiel de croissance.
Encore faut il avoir les bons outils pour faire le bon choix de la société, du système, et de l’équipe que l’on va rejoindre.
Très bien Eric, j’aime ce détail, souvent passé sous silence par les soi-disant leaders
« foncer çà ne nous coutera rien » disent ils, et a l’arrivée ce n’est pas une liste des besoins mais un liste des dégâts causé par leur cupidité !
bel article merci
Jean-Claude
Merci Jean-Claude. Effectivement j’ai moi-même eu à subir ce genre de dégâts dont tu parles, ce qui fait que maintenant je mets un point d’honneur à éviter ça aux autres.